Employeurs

Les employeurs jouent un rôle important dans la procédure, du dépôt de la demande à la décision de l’AI, ainsi que dans la réadaptation de personnes atteintes dans leur santé. Les employeurs, les offices AI et les médecins ont un objectif commun : faire en sorte, dans la mesure du possible, que les personnes présentant une atteinte à la santé ou menacé d’incapacité de travail prolongée ne perdent pas leur emploi, ou alors qu’elles puissent trouver une autre place de travail correspondant à leurs possibilités.

Si une personne présente une incapacité de travail ininterrompue et que la date du retour au travail n’est pas prévisible ou est régulièrement absente pour cause de maladie, son employeur peut aussi communiquer son cas pour détection précoce. L’AI essaiera alors de trouver avec l’employeur et le médecin traitant la meilleure solution possible pour l’employé concerné. Les employeurs aident l’AI à déterminer quelle est la bonne prestation et à déterminer la capacité de gain résiduelle ou l’incapacité de gain.Dans cette optique pour déterminer exactement ce que la personne est encore apte à faire les employeurs peuvent faire une évaluation de ses ressources en utilisant le profil d’intégration axé sur les ressources (PIR). Ce dernier permet de définir la charge de travail que l’état de santé permet de supporter ainsi que les limitations fonctionnelles à respecter pour ne pas compromettre la guérision : Compasso - Profil d’intégration axé sur les ressources (PIR)

Depuis  révision 6a de l’AI, en vigueur depuis le 1er janvier 2012, l’accent a été également mis sur la réadaptation des rentiers AI sur le marché du travail. Les offices AI peuvent notamment placer auprès des employeurs des personnes dotées du profil approprié pour un placement à l’essai, pour lequel aucun contrat de travail n’est conclu et aucun salaire versé. L’assuré continue de percevoir sa rente AI. Si un contrat de travail est conclu, la loi prévoit une période de protection de trois ans protégeant l’employeur de tout risque financier si son nouvel employé s’absente de nouveau pour des raisons de santé (assurance d’indemnités journalières en cas de maladie, prime de risque à la caisse de pension).